Puis-je manquer de lait ? Est-ce normal d’avoir mal en allaitant ? Pourquoi l’allaitement me fatigue ? Qui peut m’aider ? Nos réponses dans cet article🤱
A ces 4 questions fréquentes sur l’allaitement maternel, A Lait’coute vous apporte des éléments de réponse pour allaiter au sein sereinement. Manquer de lait est rare. Il n’est pas normal d’avoir mal lors de la tétée. C’est en fait normal d’être fatiguée pour diverses raisons. Les associations de soutien et les professionnels de la lactation humaine sont des aides précieuses.
Mise à jour le 12/10/2025 par A Lait’coute

➡️Table des matières
- « Puis-je manquer de lait ? »
- « Est-ce normal d’avoir mal en allaitant ? »
- « Pourquoi l’allaitement me fatigue-t-il ? »
- « Qui peut m’aider pour l’allaitement ? »
📋 En résumé
« Puis-je manquer de lait ? »
Contrairement à une idée reçu, il est rare de manquer de lait.
Une fois l’allaitement mis en route, normalement vous en aurez (d’abord du colostrum puis du lait) à partir du moment où votre enfant tète souvent. En effet, c’est la succion qui lance et entretient sa fabrication. Le lait maternel est toujours assez nourrissant pour votre bébé, car il est doté de tout ce qu’il faut dès la naissance.
✅Bébé se nourrit lorsqu’il prend le sein de façon efficace, ce sont les succions nutritives.
| Les caractéristiques d’une succion nutritive : |
| Le rythme est ample, régulier, avec de longs temps de succions entrecoupés de courtes pauses sans qu’il lâche le sein. |
| A chaque succion, il déglutit et respire : on voit les mouvements de la tempe et des oreilles, les joues sont rebondies et on peut entendre la déglutition. |
Au cours de chaque tétée, pensez à donner un sein jusqu’au bout et ensuite à proposer l’autre sein à votre enfant. Il ne boit pas du tout ou un peu, beaucoup selon son appétit du moment. Il est recommandé aussi de changer de sein d’une tétée à l’autre : si vous avez donné le sein droit cette fois-ci, donner le sein gauche la fois suivante, et ainsi de suite.
🎉Astuce Tétée : cette pratique peut vous éviter un engorgement (les seins enfléent et sont douloureux).
🔎Bébé ne tète pas que pour se nourrir. La tétée ? C’est comme faire un câlin qui répond aussi aux besoins suivants :
- la soif,
- la fatigue,
- le froid,
- la solitude,
- la peur,
- la douleur,
- la croissance,
- l’immunité.
Laissez-le téter aussi souvent qu’il le désire, c’est-à-dire dès ses premiers signes d’éveil (mouvements des yeux, des lèvres, de la tête, agitation, main à la bouche). Au fur et à mesure qu’il grandit, vous apprenez à reconnaître ces fameux signes.
« Est-ce normal d’avoir mal en allaitant ? »
Allaiter ne doit pas être douloureux.
Cela peut pourtant arriver. C’est fréquemment une mauvaise position qui en est à l’origine et fait que bébé prend mal le sein. Vous devez donc veiller à bien vous installer et à bien positionner votre enfant.
Pendant le premier mois, les crevasses sont une des raisons d’arrêt de l’allaitement. De petites coupures ou gerçures apparaissent sur le mamelon à cause d’une mauvaise prise en bouche du sein par bébé durant les tétées.
✅Si vous mettez correctement votre enfant au sein (prise du sein optimum et installation confortable, sans appui douloureux, tension dans les jambes, les bras ou le dos, et avec l’aide de coussins), vous diminuez fortement les risques d’avoir des mamelons douloureux et présentant une lésion.

- La bouche de votre enfant est grande ouverte, sa langue en forme de gouttière légèrement sortie.
- Il aborde le sein avec son menton, ses lèvres bien retroussées sur le sein font un effet de ventouse.
- Sa bouche englobe une grande partie de l’aréole, son menton et son nez sont contre le sein.
- Sa tête est légèrement inclinée en arrière.
🔎La première semaine, les mamelons peuvent être sensibles, voire faire mal. C’est passager, mais si cela persiste cela signifie que la conduite de l’allaitement est à revoir avec un spécialiste de la lactation humaine. Plus rarement, d’autres facteurs peuvent être à l’origine d’une douleur ou d’une blessure des mamelons (muguet, infection, etc.).
« Pourquoi l’allaitement me fatigue-t-il ? »
Il est naturel de se sentir fatiguée suite à l’arrivée d’un enfant.
Grossesse, accouchement, soins au nouveau-né, écoute des besoins de bébé, nouveaux rythmes, nouvelle organisation… Les trois premiers mois d’un nourrisson ne sont pas de tout repos pour la maman.
La sensibilité émotionnelle face à vos nouvelles responsabilités et la libération de la prolactine, la principale hormone impliquée dans la production de lait, lors de la tétée accompagnent
⏳Penser qu’en arrêtant l’allaitement vous serez moins fatiguée est en réalité une fausse idée.
| Les facteurs de fatigue quand on allaite : |
| La fatigue liée à l’allaitement est une question de perception : c’est la frustration, le stress et la lutte avec bébé qui génère un état de fatigue (mode de vie et croyances, éducation rigide, victime des idées reçues, sentiment d’un esclavage / d’un emprisonnement). |
| Le perfectionniste quant à la tenue de la maison ou la non déconnexion du travail : la fatigue s’installe malgré les moments de pause que la tétée peut vous procurer. |
| L’alimentation riches en sucre et pauvres en micronutriments : les réserves se vident et des carences peuvent apparaître, ce qui entraine une fatigue physique souvent doublée d’une humeur plus négative. |
✅Sachez que l’allaitement offre des avantages bien pratiques : le lait de mère est toujours prêt, à bonne température (il n’y a rien à préparer) et vous pouvez allaiter allongée.
Cela demande beaucoup de disponibilité, mais vous pouvez vous détendre et câliner bébé pendant qu’il tête. Vous avez aussi le droit de profiter de ses siestes pour vous reposer pendant la journée.
🔎C’est une question de rythme !
Dans votre ventre, ce bout de choux était nourri 24h sur 24 par le cordon ombilical. À sa naissance, son estomac est tout petit, votre lait se digère vite et facilement, il a donc souvent faim.
- Le nombre de tétées change au fil du temps. Il y a des jours de pointe qui correspondent à des poussées de croissance, durant lesquels votre enfant va demander plus longtemps, plus souvent. Il faut, bien sûr, lui donner le sein. C’est passager et c’est un signe normal de développement.
- Les cycles de sommeil de bébé sont beaucoup plus courts et il ne les enchaîne pas forcément, ce qui explique les réveils nocturnes. Il est vivement conseillé de l’allaiter la nuit pour entretenir votre lactation et bien entendu répondre à ses besoins.
- Allaiter la nuit peut être plus facile en pratiquant par exemple le sommeil partagé, en donnant le sein en position allongée et en ne changeant pas systématiquement votre enfant.
🎉Astuce Tétée : les tétées favorisent votre ré-endormissement, car elles ont un effet soporifique.
« Qui peut m’aider pour l’allaitement ? »
Les associations de soutien
En Haute-Loire, il y a A Lait ‘coute bien entendu !
Nous vous aidons d’abord à travers le soutien à distance, où vous pouvez nous poser les questions que vous souhaitez et obtenir une écoute personnalisée tous les jours.
Et cela, grâce à cinq canaux de communication différents : téléphone, mail, Messenger, groupe privé Facebook et Instagram. Vous pouvez en utiliser plusieurs en fonction du moment et plusieurs fois selon vos besoins.
On vous accompagne ensuite via les rencontres allaitement en Haute-Loire, où vous trouverez d’autres mamans allaitantes, des femmes enceintes souhaitant allaiter, leurs conjoints et où on interagit, on s’entraide en partageant des expériences et en livrant des informations.
Et cela, autant de fois que vous le voulez.
🎉Astuce Tétée : vous sortez, vous voyez du monde et vous allaitez en toute liberté.
Vous n’êtes jamais seule, nous sommes là pour vous et votre allaitement !
Les spécialistes de l’allaitement
Il existe également des personnes et des organismes ressources dans le 43… La réponse qui fait du bien.
✅ Source :
Comment nous remercier ? Adhérez ou faites un don !

💛 A Lait’coute, association de parents dédiée à l’allaitement maternel en Haute-Loire, accompagne depuis 2011 les mamans, les femmes enceintes, leurs conjoints et familles.
Animée par une équipe de mamans bénévoles passionnées, l’association offre un soutien gratuit, bienveillant et de proximité, de parent à parent.
Ensemble, nous avons déjà soutenu plus de 1 150 familles, dont 218 en 2024 – parce qu’allaiter, c’est avant tout une aventure humaine et partagée.
➡️ En savoir plus sur notre mission


